Un agriculteur de Dronten (Flevoland) souhaitait découvrir les possibilités d'un drone pour lutter contre les mauvaises herbes. Sur sa parcelle de 5,5 hectares en jachère, les mauvaises herbes n'étaient présentes que sur environ 10 % du champ. Pulvériser toute la surface serait un gaspillage, car cela nécessiterait des produits chimiques inutiles et pourrait endommager le sol. De plus, désherber manuellement demanderait trop de temps et d'efforts, rendant le problème très difficile à gérer.
Vol de drone avec le Mavic 3 Multispectral
Notre spécialiste produit a survolé le champ avec le DJI Mavic 3 Multispectral, ce qui a pris environ une demi-heure. Le drone a volé à une altitude de 19 mètres et a capturé des images très nettes, facilitant l'identification des mauvaises herbes par leur couleur et leur forme.
Grâce à un logiciel intelligent, les images du champ entier ont été divisées en petits carrés de 20 x 20 centimètres. Il suffit de sélectionner quelques cellules témoins contenant des mauvaises herbes. Le logiciel recherche ensuite automatiquement toutes les autres cellules similaires et crée une carte des tâches. Vous pouvez ensuite définir précisément la quantité de produit à appliquer sur les zones sélectionnées.
Pulvériser toutes les zones, même légèrement envahies, permet déjà d'économiser environ 80 % de produits phytosanitaires. Une précision accrue permet d'économiser encore plus, parfois plus de 90 %.
Deuxième essai : Oignons d'hiver avec bourse-à-pasteur
En raison du temps considérable consacré au désherbage manuel, nous avons testé le drone sur un autre champ où il était impossible de pulvériser l'ensemble du champ. Il s'agissait d'une parcelle de 5,44 hectares d'oignons d'hiver, riche en bourse-à-pasteur. Les plants mesuraient au maximum 5 cm de haut ; le drone a donc volé à 12 mètres d'altitude. Le vol a duré environ 35 minutes.
Le drone a généré une carte haute résolution (3,2 millimètres par pixel), facilitant l'identification des adventices. Au final, seuls 0,19 hectare sur 5,44 hectares ont nécessité une pulvérisation, ce qui a permis une réduction de 96,5 % de l'utilisation de produits phytosanitaires.
Plus intelligent, plus économique et plus respectueux des sols
Grâce au drone et à un logiciel intelligent, l'agriculteur peut travailler avec une grande précision. Moins de pulvérisation est nécessaire, ce qui est meilleur pour l'environnement, les sols et le budget.
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